Arrête de parler de side business
J’ai bossé dessus toute la semaine dernière, il est temps que je t’en parle :
La KopySchool s’est refait une beauté ! Tu remarques peut-être que la charte graphique a un peu changé, mais c’est pas le plus important.
Ce qui m’a occupé une bonne partie de la semaine, c’est la création d’une landing page pour la newsletter 👉
Alors tu en penses quoi ? Elle est bien ? T’as le droit de dire qu’elle est bien !
Si je t’en parle, c’est parce que ce projet m’a rappelé un paquet de bonnes pratiques que j’ai trop longtemps ignoré dans ma vie de freelance…
Et qui m’ont fait perdre beaucoup de temps.
Dans cet email, je voudrais t’en partager 3 afin que tu évites de faire les mêmes bêtises que le jeune Sami.
Pour que ça te soit utile, je te conseille d’aller consulter la page puis de revenir terminer la lecture de cet email.
Bonne Pratique #1 : Tu n’as pas besoin d’un site Internet
J’écris cette newsletter depuis octobre 2021. La formule payante existe depuis le mois de mars.
Alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de créer une landing page ?
Pour te donner la réponse, tu dois me suivre jusqu’en décembre 2020, à mes débuts en tant que copywriter.
À l’époque, je commence à gérer quelques missions, mais je suis encore en phase d’apprentissage.
Je me mets en tête que pour être un freelance sérieux : je dois avoir un site web.
Les prospects pourraient visiter mon site, comprendre mes services et prendre un appel avec moi sans que je n’ai rien à faire : le rêve !
En plus, j’étais tombé sur le site Internet d’autres copywriters et je trouvais ça trop classe.
Je passe 2 jours à créer une identité visuelle, écrire la copy du site et m’arracher les cheveux à mettre le tout en ligne…
Pour quels résultats ? Une dizaine de visiteurs et aucune prise de rendez-vous via le site.
J’ai gâché 2 jours à travailler sur un projet inutile alors que j’aurais pu consacrer ce temps à me former, prospecter ou même faire une pétanque. Ça n’aurait pas été moins utile.
Si je te parle de ça, c’est parce qu’avant de te lancer dans un projet un peu ambitieux comme la création d’un site web pour ton activité ou d’une landing page pour un produit, demande-toi si c’est vraiment nécessaire.
Est-ce que tu as vraiment besoin d’un site web pour trouver des clients… Ou bien est-ce que ce n’est pas juste de la procrastination déguisée?
Est-ce que tu as vraiment besoin de passer 4h sur Canva pour refaire ta bannière LinkedIn… Ou bien est-ce que tu ne ferais pas mieux d’utiliser ce temps pour écrire des posts qui vont attirer de l’audience sur ton profil?
OK, mais alors, pourquoi j’avais besoin de créer une landing page?
Bonne Pratique #2 : Redouble d’efforts sur ce qui fonctionne
Si tu ouvres une pizzeria et que dès qu’un client mange chez toi il repart avec une diarrhée aussi violente que les chutes du Niagara, t’as pas un problème de marketing :
T’as un problème de pizza (et sans doute d’hygiène).
Autrement dit, chercher des solutions ailleurs tant que le cœur de ton activité a un problème ne sert à rien.
Entre mars et juillet, l’offre de la KopySchool ne fonctionnait pas.
Elle n’était pas assez claire, pas assez utile et pas assez chère.
J’aurais pu créer un site web, faire de la pub Facebook ou me faire inviter sur des podcasts : ça n’y aurait rien changé.
En juillet, lorsque l’offre a évolué, la courbe de revenus des abonnements payants a explosé 👇
J’avais réglé le problème qui m’empêchait d’avancer, c’était le moment de redoubler d’efforts sur ce qui fonctionnait.
À ce moment, créer une landing page est devenu pertinent parce que j’avais suffisamment d’indicateurs positifs pour me dire que j’étais sur la bonne voie.
Des gens étaient prêts à payer pour cette offre, je pouvais consacrer une semaine de travail (et un peu d’argent) à développer une page me permettant d’automatiser et d’accélérer la conversion de nouveaux prospects.
Pour reprendre mon exemple de pizzeria : jusqu’à présent je vendais des pizzas en porte à porte dans mon quartier.
Au début, personne ne les aimait, mais après avoir changé la recette, je remarque que les gens raffolent de mes pizzas.
C’est le signal qu’il est temps d’ouvrir ma pizzeria parce que je sais que je pourrai remplir le restaurant et que les clients reviendront.
Tu saisis l’idée ?
Je vois trop de freelances tellement excités par leur nouveau projet qu’ils sont prêts à tout plaquer pour s’y consacrer à fond.
Ils quittent leur CDI pour se lancer dans le freelancing alors qu’ils n’ont jamais géré la moindre mission
Ils mettent fin à toutes leurs missions clients pour vendre des formations alors qu’ils n’ont pas encore d’audience
Ils passent de la rédaction web au copywriting alors qu’ils n’ont jamais essayé d’écrire un email de vente.
Selon moi, c’est la pire erreur que tu puisses faire. C’est comme sauter la tête la première dans une piscine pour découvrir en arrivant qu’elle est vide.
Avant de te lancer à 100% dans un nouveau projet, tâte le terrain.
Est-ce que ton offre tient la route ?
Est-ce que des gens sont prêts à payer pour ce que tu as en tête?
Est-ce que tu apportes assez de valeur à tes clients pour qu’ils soient satisfaits?
Pose-toi ces questions le plus tôt possible, ça t’évitera de consacrer toute ton énergie sur un projet voué à l’échec.
Bonne Pratique #3 : Arrête de parler de “side business”
Considérer que l’un de tes projets est un “side business” est la meilleure manière pour qu’il ne décolle jamais.
Depuis que j’ai créé la KopySchool en octobre, j’ai toujours considéré ça comme un projet secondaire.
Un truc que je faisais pour le plaisir et qui, peut-être un jour, remplacerait mon activité de freelance.
Peut-être que ça te parle, parce que c’est aussi l’état d’esprit dans lequel sont beaucoup de freelances au moment de lancer un autre projet.
Sauf que cet état d’esprit t’incite à la paresse.
Si tu crées quelque chose en te disant “peut-être qu’un jour ça deviendra important, mais dans le pire des cas j’ai toujours mon activité principale à côté”…
Tu crées sans t’en rendre compte un cercle vicieux :
Comme tu ne prends pas ce projet au sérieux, tu fais le strict minimum en pensant que ça suffira…
Mais étant donné que tu le traites plus comme un hobby que comme un business, ça ne décolle jamais.
C’est exactement ce qu’il s’est passé avec la KopySchool :
Mes missions freelances tournaient bien et puis j’envoyais 3 mails par semaine à ma newsletter, mais sans forcer plus que ça.
Et si je n’avais jamais eu de déclic début juillet, je connais la suite :
À force de voir la KopySchool stagner, je me serais lassé et j’aurais soit abandonné, soit relancé un autre projet complètement différent qui serait mort pour les mêmes raisons.
Alors qu’est-ce qui a changé ?
J’ai toujours mes missions freelances, je n’ai pas tout plaqué pour me consacrer uniquement à cette newsletter.
J’ai simplement changé d’état d’esprit :
Je n’ai pas un business principal et un side business, j’ai deux business côte à côte.
Je leur consacre autant de temps, de sérieux et de rigueur. (Peut-être même un peu plus pour cette newsletter que pour mes missions clients. Ne leur dites rien.)
Le matin je travaille pour la KopySchool, l’après-midi pour mes clients.
J’ai la chance d’être sur des projets récurrents que j’arrive à gérer en assez peu de temps, mais ce n’est pas mon organisation qui compte : c’est l’intention derrière.
Si tu veux créer un vrai “Side-business”, tu dois le traiter comme un business.
Quand tu travailles sur ton side-business, demande-toi ce que tu ferais s’il s’agissait de ta seule source de revenus.
Quelles actions tu mettrais en place ? Qu’est-ce qui serait important, là tout de suite ?
Autrement, ça restera un hobby. Et c’est ok. Mais à condition que tu sois d’accord avec cette idée.
Dans l’email de mercredi, j’entre dans les détails de la landing page que j’ai créée pour te montrer les méthodes d’écriture et de copywriting utilisées.
Analyser les textes qui attirent mon attention est sans doute ce qui m’a le plus fait progresser depuis que je suis freelance, donc je te conseille d’essayer.
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À très vite,
Sami