Cartonner sur Linkedin : mode d’emploi
Comment créer du contenu qui sera lu commenté (et apprécié)
Disclaimer avant de commencer : je suis loin d’avoir le plus gros compte LinkedIn francophone. Les conseils que je te donne sont un mix entre ce que j’observe chez les plus gros créateurs et ce que je teste et qui fonctionne à mon échelle.
⏱ Temps de lecture : 6mn
Attends j’ai pas fini ! Second disclaimer :
LinkedIn est beaucoup plus aléatoire que l’email ou qu’une page de vente classique.
Sur LinkedIn, ta copy n’est pas jugée que par ceux qui la lisent, mais aussi par un algorithme.
Autrement dit : la première personne à qui ta copy doit plaire, c’est pas ton prospect, mais le robot qui décide de mettre en avant (ou non) ta publication.
Dans cet email, je vais te donner mes meilleurs conseils pour adapter ta copy aux exigences de l’algo LinkedIn et te créer une belle audience sur la plateforme.
📒 Au programme :
90% de ton effort sur 5% de ton post
Facilite le travail de ton audience
Bonus : comment ne plus jamais avoir besoin de suivre mes conseils
90% de ton effort sur 5% de ton post
Tu dois réfléchir à l’accroche de tes posts comme tu réfléchirais au titre d’une page de vente.
Parce que tu peux passer 40 minutes à écrire le post le plus instructif de 2022, si ton accroche est mauvaise : personne ne te lira.
L’obsession de tous les créateurs sur LinkedIn, c’est de te faire cliquer sur bouton “Voir Plus”.
Pourquoi ? Parce que c’est un signal positif que l’algo LinkedIn interprète comme une preuve que ce post est intéressant.
Sur un post classique, tu as 5 lignes pour écrire ton accroche avant le bouton “Voir Plus”.
Sur un post avec une photo, tu en as 3.
En gros, tu as 5 lignes pour convaincre ton lecteur qu’il a intérêt à continuer à te lire.
Et pour ça, tu peux suivre quelques règles. Je te les donne en vrac :
🚫 Pas de teasing inutile : si je vois que t’essaies juste de m’obliger à cliquer sur “voir plus” pour lire ton post et que les 5 premières lignes ne servent à rien : je suis colère ! Et quand je suis colère, je ne lis pas, je ne commente pas et je ne m’abonne pas.
🚫 Ne donne pas trop non plus : c’est un équilibre subtil à trouver avec le point d’avant ! Si tu ne donnes rien dans tes premières lignes, j’ai l’impression de me faire avoir. Si tu me donnes tout ton raisonnement dans les 5 premières lignes, alors pourquoi je continuerai à lire ?
✅ Commence par une question : ça marche en général plutôt bien. La plupart de tes posts répondent à une question. Trouve-la et utilise-la en accroche. C’est cool parce que le cerveau humain a toujours envie d’avoir une réponse aux questions et c’est une accroche honnête sans mauvais teasing.
J’ai condensé ces 3 conseils sur l’un de mes derniers posts, et ça a très bien fonctionné :
Je commence par une question
Je te donne un aperçu de ce qu’il y a à l’intérieur du post pour que tu aies envie de lire...
Mais sans trop en donner pour que tu aies besoin de lire la suite pour tout comprendre.
Évidemment, c’est loin d’être tout ce que tu peux faire :
Je vois beaucoup de créateurs commencer leurs posts par une citation. Ça marche super bien quand c’est une phrase extraite de l’histoire que tu racontes dans ton post.
Par exemple, je l’ai beaucoup vu dans des posts dénonçant des managers abusifs en entreprise : le créateur prenait une phrase que son manager utilisait pour accrocher l’attention.
En fait, peu importe la technique que tu utilises pour ton accroche.
Ce qui compte c’’est de la considérer comme autre chose que juste les premières phrases de ton texte.
Ensuite, c’est à toi de tester différentes formules et de voir lesquelles fonctionnent le mieux sur ton audience.
Facilite le travail de ton audience
Sur LinkedIn, ta copy n’est pas jugée au nombre de ventes qu’elle génère, mais à l’engagement qu’elle suscite.
Ça a l’air de rien comme ça, mais en réalité, c’est un changement de paradigme assez énorme :
Quand tu écris pour vendre, ta copy doit être complète, sans aucune faille dans ton argumentaire.
Une bonne page de vente c’’est un argumentaire qui va de A à Z et qui lève toutes les objections du prospect sur le chemin.
Mais un bon post LinkedIn ? C’est tout l’inverse.
C’est logique mon kopypote : si ton post est complet et que tes lecteurs n’ont rien à ajouter... Ça ne génère pas d’engagement.
Et pas d’engagement, pas de visibilité.
Pas de visibilité, pas de palais.
Pas de palais, pas de palais.
(tu l’as ?)
Si tu veux que ton post cartonne, tu dois laisser une brèche ouverte que tes lecteurs viendront combler en commentaires.
C’est peut-être pas super intuitif pour toi, mais ça plaît au robot LinkedIn.
“Mais Sami ça fonctionne pas avec les posts où je donne des conseils ça !”
Si ! Même les posts du genre “7 conseils pour doubler votre taux d’ouverture” doivent faciliter le travail de ton audience.
Par exemple, tu peux rajouter un appel à l’action en fin de post qui demande aux lecteurs de rajouter un conseil à ta liste.
En fait, tu dois supprimer autant que possible la friction qu’il y a à commenter un post.
Plus j’ai besoin de réfléchir à un commentaire intelligent, plus je risque de ne rien commenter du tout.
À l’inverse, si j’ai juste à répondre à une question que tu poses ou à combler les trous que tu as laissés dans ton argumentaire : je vais sans doute commenter.
Bonus : comment ne plus jamais avoir besoin de suivre mes conseils
Si tu appliques déjà les conseils que je viens de te donner, tu devrais voir une augmentation de l’engagement et de la visibilité de tes contenus.
Mais tu peux pas te satisfaire de ça.
Tout ce que je t’ai donné là ? Ce sont des petites techniques, des artifices qui te permettent de booster ta croissance.
Mais tu ferais une grosse bêtise en te focalisant uniquement là-dessus.
Pour reprendre une comparaison que j’aime bien, c’est pas parce que tu mets ton caca dans une belle coupelle avec de la crème anglaise que ça en fait de la mousse au chocolat.
Bon appétit.
Autrement dit, le fond compte AU MOINS autant que la forme. Et pour fédérer une communauté autour de tes contenus dans la durée, t’as pas le choix :
Tu dois être intéressant.
Le vrai point commun entre les plus gros créateurs sur LinkedIN ? C’est pas qu’ils maîtrisent mieux que les autres les codes de la plateforme...
C’est qu’ils sont plus intéressants.
Généralement, quand je dis ça, les gens confondent “plus intéressants” avec “plus intelligents”, mais ça n’a RIEN à voir.
Pas besoin d’être Platon pour créer du bon contenu sur LinkedIn.
Voilà globalement ce que je vois chez tous les créateurs intéressants :
Ils ont 2 ou 3 sujets de prédilection maximum.
Ils ont une expertise solide de ces sujets.
Comme ils consomment beaucoup de contenu sur leurs sujets, ils ont des idées intéressantes sur ces sujets.
Ils ont compris comment exprimer leurs idées clairement et de manière convaincante.
Ils maîtrisent les codes LinkedIn.
Ce qui fait que 99% des créateurs LinkedIn plafonnent à 500 abonnés environ, c’est qu’ils s’obligent à ne parler QUE de leur compétence métier, alors que ce n’est peut-être pas là où ils ont le plus à apporter.
Tu peux être rédacteur SEO, mais être un expert sur le minimalisme.
Rien ne t’impose de ne parler que de ta compétence métier, en particulier si c’est pas le sujet qui t’inspire le plus (et c’est ok).
D’ailleurs, je connais pas mal de copywriters qui ont décroché des missions grâce à LinkedIn alors que leur contenu traite de tout sauf de copywriting.
Pour finir, ton objectif ce n’est pas que les gens te lisent parce que tu as utilisé LA technique de copywriting qui cartonne...
Mais simplement parce qu’ils aiment ton contenu et qu’ils ont envie de te lire.
Si tu veux aller plus loin, dans l’édition Master de la KopySchool de vendredi, j’analyserai les posts des meilleurs créateurs de LinkedIn pour t’aider à t’imprégner du bon copywriting LinkedIn et le répliquer dans tes contenus.
Si tu n’es pas abonné, tu as un lien en bas de l’email pour rejoindre le Master et recevoir l’édition de vendredi en intégralité.
Les abonnés du Master ont également la possibilité de me soumettre leurs textes pour que je leur en fasse une analyse détaillée.
À vendredi !
Sami