Hello ! La forme ?
Bienvenue dans cette édition #23 du Club des Athlépreneurs !
C’est l’Hiver.
Comme tous les Hivers, les médias font des flashs infos pour nous rappeler que c’est l’Hiver.
Avec des envoyés spéciaux qui nous montrent qu’il neige en Hiver.
Bref : c’est l’Hiver. Il neige.
Je sais pas si c’est un scoop, mais en tout cas c’est assez marrant pour aller courir.
Fais juste attention à pas tomber. Si t’as l’impression que c’est trop risqué, fais demi-tour et rentre à la maison.
Te casser une côte en glissant sur une plaque de verglas, ça te rend pas cool : ça te rend blessé et stupide.
Courir a énormément de bienfaits sur la santé physique. Mais après quelques années de pratique, tu ne les remarques plus trop.
Je me réveille pas tous les matins en pensant à la chance que j’ai de ne pas être essoufflé en montant 3 étages.
Ce qui continue de me faire tomber amoureux de ce sport par contre, ce sont ses bienfaits sur ma santé mentale.
Je voudrais te partager les 3 plus importants que j’ai remarqué :
#1 - Amélioration de ma confiance en moi
Je dois quand même préciser que j’ai commencé à courir à un âge où l’estime de soi est au plus bas : l’adolescence.
En gros, ça ne pouvait pas que remonter.
Je me trouvais trop petit, trop maigre, trop “enfantin”.
Donc en toute logique, je me suis tourné vers le sport le plus réputé pour développer de la masse musculaire…
La course à pied.
🤦🤦🤦
Bon, c’était un mauvais calcul parce que j’ai toujours des bras de langouste et le coiffeur pense toujours que j’ai 19 ans au lieu de 24.
Mais j’ai quand même pris confiance en moi grâce au sentiment de compétence que procure la course.
La course laisse peu de place au hasard : si tu cours régulièrement en suivant un entraînement bien structuré, tu vas progresser.
Je ne sais pas quel niveau tu pourras atteindre, mais tu vas progresser : c’est une certitude.
En quelques semaines / mois, tu peux passer de sédentaire complet à coureur régulier.
Tu peux passer d’être essoufflé après 300m à courir 1h en étant pleinement en contrôle de ton effort.
Tu te sens progresser et tu te sens devenir compétent dans une activité qui est réputée comme “difficile, “ingrate”.
Je suis pas psychologue, mais j’ai la sensation que ça vient satisfaire un besoin humain profond.
On tire tous du plaisir à bien faire les choses, à se sentir compétents dans ce que l’on fait.
👉 Un boulanger est fier de sortir une baguette parfaitement cuite du four.
👉 Un chanteur est fier de tenir la note exacte qu’il doit tenir.
👉 Un coureur est fier de se sentir en contrôle lorsqu’il court.
Si comme moi ton job consiste à taper sur un ordinateur toute la journée, tu as peut-être du mal à trouver ce même sentiment de compétence dans ton travail.
Je ne suis jamais sûr que les newsletters que j’écris sont bonnes par exemple.
Si bien qu’après bientôt 4 ans d’entrepreneuriat, je doute encore de ce que je fais comme au premier jour.
La course par contre ? C’est concret, palpable. Je me sens compétent et je n’ai aucun doute là-dessus.
Et pu*** ça fait du bien.
Passer du temps dans un état de flow
Lui, c’est Mihaly Csikszentmihalyi.
En plus d’être le cauchemar de tous les dyslexiques, il est à l’origine du concept de flow en psychologie.
Pour faire simple, le flow est un état mental que tu expérimentes lorsque tu es tellement absorbé par une tâche que tu perds la notion du temps et que tes autres préoccupations disparaissent.
Le flow favorise l’émergence d’émotions positives, la performance sportive et le bien-être mental.
(J’ai sélectionné les bienfaits qui nous intéressent ici, mais sache que la liste est très longue).
Ça ressemble à une prise de LSD, sans les couleurs qui clignotent et les éléphants roses.
Pour entrer en état de flow, Mihaly identifie (au moins) 4 conditions :
Réaliser une activité avec un objectif et des règles clairs.
Réaliser une activité qui demande des compétences spécifiques
S’assurer un bon équilibre entre ses compétences et le niveau de difficulté : ni trop dur, ni trop facile.
Recevoir du feedback sur ses progrès vers l’atteinte de l’objectif.
Voyons comme ça s’applique à la course à pied :
Un footing n’a pas vraiment de règles, ce qui n’en fait pas un très bon candidat à l’état de flow. À l’inverse, une séance de fractionné avec des temps d’efforts et de repos bien définis coche cette case.
Une séance de fractionné demande de courir à une certaine allure et de savoir gérer son effort.
Les fractionnés très rapides sont trop difficiles pour entrer en état de flow. À l’inverse, l’allure footing est trop lente pour créer une forme de challenge. Par contre, l’allure marathon ou semi-marathon est pile-poil dans la zone “ni trop dur, ni trop facile”.
Pendant que je cours, je vois sur ma montre que je suis à la bonne allure et que ma fréquence cardiaque est dans la bonne zone. Mes sensations m’indiquent également que je suis en contrôle de mon effort.
En résumé, la meilleure manière d’être dans le flow en courant consiste une séance de fractionné avec des répétitions courues à une allure “confortablement inconfortable”.
Ça correspond exactement à ce que j’ai observé ces dernières années.
Mes meilleurs souvenirs d’entraînement se ressemblent tous : des sorties assez longues avec des répétitions d’allure semi-marathon de 15 à 30 minutes.
Ce sont des séances difficiles (la dernière en date représentait 26kms en cumulé), mais réalisables et qui me donnent un gros sentiment d’accomplissement une fois terminées.
Soyons clairs : tu peux atteindre le flow en faisant de la pâtisserie, en écrivant ou en dessinant.
Mais en regardant cette citation de notre ami Mihaly, je me dis que la course à pied est quand même bien adaptée pour entrer dans cette zone de flow :
Les meilleurs moments de notre vie ne sont pas les moments passifs, réceptifs et relaxants… Les meilleurs moments se produisent généralement quand le corps et l’esprit d’une personne sont poussés à leurs limites dans un effort volontaire afin d’accomplir quelque chose de difficile qui en vaut la peine.
Un effort volontaire afin d’accomplir quelque chose de difficile qui en vaut la peine.
Me dis pas que ça ressemble pas à un entraînement de course à pied…
“Anticipation is free happiness points”
Je tiens cette citation d’Ali Abdaal, un youtubeur / auteur anglais que tu connais peut-être si tu t’intéresses à la productivité :
“Attendre quelque chose, c’est du bonheur gratuit”.
Ok, c’est tellement moins classe en français.
Quand je lis ça, je repense à l’excitation que je ressentais étant petit avant Noël.
Le meilleur moment, c’était pas le 25 décembre : c’était l’attente dès le 1er décembre du moment où je pourrai enfin ouvrir mes cadeaux.
Une fois Noël passé, la vie reprend son cours.
La course à pied te donne l’occasion de retrouver cette “excitation de l’Avent”, plusieurs fois par an.
Je cours le semi de Barcelone dans 3 semaines et je suis TROP EXCITÉ.
J’ai hâte de monter dans le train pour Barcelone, j’ai hâte de récupérer mon dossard, j’ai hâte de courir… Bref, j’ai hâte de tout.
Et ça me rend heureux. Parce que j’ai un événement que j’attends et que je prépare, comme un enfant se prépare pour Noël.
Quand on est petits, on a hâte que Noël arrive.
Quand on court, on a hâte que notre course arrive.
La différence, c’est qu’au lieu de durer 24 jours, l’attente pour ta course peut durer 3 mois, 6 mois, 1 an ?
Tu as toujours quelque chose en ligne de mire qui te motive à avancer.
Mais tu n’as plus 7 ans. Tu n’es pas naïf : tu sais bien que ce n’est qu’un prétexte pour te mettre en mouvement.
Tu sais bien qu’une fois arrivé à la dernière case de ton calendrier de l’Avent, tu n’auras qu’une envie :
Remplacer ce calendrier par un autre, et ainsi de suite.
Ça peut être une compétition, comme ça peut être un objectif tout autre.
Peu importe, tant que ça te donne envie d’ouvrir la case suivante.
En grandissant, on regrette souvent d’avoir perdu notre âme d’enfant.
On devient blasés, indifférents.
Pourtant j’ai 24 ans, et je compte encore les jours sur mon calendrier avant de pouvoir déballer mon cadeau.
Celui-ci sera pas apporté par le Père Noël et il commencera à ressembler à un cadeau empoisonné quand j’aurai les jambes qui brulent au 18e km…
Mais j’ai hâte et ça me fait kiffer.
Vive la course et à la semaine prochaine !
PS : Et si tu veux que je t’accompagne pour kiffer la course et progresser, clique sur le premier lien en dessous de cet email.
J’ai entièrement revu mon offre, ça va sans doute t’intéresser.