Si tu hésites à te lancer dans le copywriting en 2022, voilà tout ce que tu dois savoir.
Pour aller plus loin, j’enverrai vendredi un email aux abonnés du Master de la KopySchool où je donne le plan exact que je suivrais si je devais me relancer en tant que copywriter aujourd’hui, sans réseau ni audience.
Pense à rejoindre le Master si le sujet t’intéresse. Tu as un lien en bas de l’email pour ça.
Mais alors : c’est une bonne situation ça copywriter ?
📘 Au programme :
Est-ce que c’est pas trop tard ?
Comment savoir si tu vas aimer le copywriting ?
Le freelancing n’est pas la seule voix !
Est-ce que c’est pas trop tard ?
Vu de l’extérieur, tu as peut-être l’impression qu’Internet est rempli de copywriter et qu’il est trop tard pour te faire ta place.
Heureusement, c’est faux. Et j’ai plusieurs arguments pour te le prouver.
#1 - Plus de copywriters = plus de prospects qui entendent parler de ce métier.
En 2016, tu aurais peut-être été l’un des seuls copywriters freelance en France, mais tu aurais également eu beaucoup de mal à trouver des clients qui savaient ce qu’est le copywriting.
Un marché mal éduqué à ton métier, ça implique un gros travail d’éducation à faire avec tes prospects et très peu de demandes entrantes.
(Logique : pourquoi quelqu’un chercherait un copywriter s’il ne sait même pas ce métier existe ?)
Aujourd’hui, les prospects ont entendu parler du copywriting et certains recherchent activement des copywriters freelances.
Oui, il y a plus de monde qui veut une part du gâteau. Mais le gâteau est aussi devenu beaucoup plus gros.
#2 - Plus de copywriters = plus facile de te connecter à un réseau
Sur les 6 derniers mois, la quasi-totalité de mes opportunités de mission sont venues d’autres copywriters.
Parce qu’en réalité, les autres copywriters ne sont pas tes concurrents : ce sont tes collègues.
Oui, tu dois trouver un positionnement qui te fait sortir du lot.
Mais une fois que ta boutique tourne et que tu as assez de clients, qu’est-ce que tu vas faire des prospects que tu ne peux pas prendre ?
C’est ça : tu les envoies chez les collègues. Les copywriters se donnent beaucoup de missions les uns les autres et mathématiquement : plus la communauté grossit, plus il y a d’opportunités qui circulent.
Comment savoir si tu vas aimer le copywriting ?
Ce n’est pas parce que devenir copywriter est une belle opportunité que tu dois la saisir.
Par exemple, il y a une grosse pénurie de développeur en ce moment : pourtant l’immense majorité des gens ne veulent pas apprendre le code, simplement parce qu’ils n’ont aucun attrait pour la discipline.
Le vrai enjeu : ce n’est pas l’opportunité, mais le plaisir que tu vas prendre à exercer.
Et pour le copywriting, la meilleure manière de le savoir : c’est de faire un test.
Crée un produit, un petit truc pas cher comme un ebook et essaie de le vendre.
En fait, tu n’as même pas besoin de jouer le jeu à fond : tu peux créer une fausse page de vente que tu ne mettras jamais en ligne, juste pour l’entraînement.
Fais tes recherches de marché et d’avatar comme s’il y avait un vrai enjeu, écris ta page et regarde si le process te plaît.
Oui, c’est long. Ça te prendra facilement 2 semaines. Seulement pour un test.
Mais si c’est un métier qui va t’occuper pour un paquet d’années ensuite, je trouve que consacrer 2 semaines à t’assurer que tu vas y prendre du plaisir n’est pas une trop mauvaise idée…
🚩 Et si tu n’as pas envie d’écouter ce conseil, voilà quelques “red flags” qui selon moi indiquent que tu risques de vite te lasser du copywriting :
Tu as un background littéraire, tu aimes vraiment écrire de la fiction
—> Frustrant parce que tu seras obligé de dire adieu à ta plume de romancier, ce n’est pas ça qui marche quand tu écris pour vendre.
Tu aimes passer souvent d’une tâche à l’autre
—> Le copywriting demande de rester concentré sur une seule tâche pendant assez longtemps. Tu peux passer 2h à travailler sur le même document texte.
Tu adores être créatif
—> Frustrant, parce que ta créativité est limitée par l’objectif final : la conversion du prospect.
Liste non exhaustive, mais si tu coches l’une de ces 3 cases : sois prudent.
Le freelancing n’est pas la seule voix !
J’ai tapé “copywriter” sur Welcome to the jungle :
43 offres d’emploi.
Je suis d’accord, c’est pas énorme par rapport à d’autres jobs, mais ça ne fait que monter.
Et surtout, c’est un très bon rappel que tu peux totalement être copywriter salarié.
Le problème, c’est que sur Internet, les freelances ont le monopole de la parole sur le copywriting.
C’est normal : on crée beaucoup de contenus parce que c’est comme ça qu’on trouve nos clients (en partie). Les salariés n’ont pas ce problème et peuvent se faire plus discrets.
Mais ça crée une vision distordue de la réalité où l’on pourrait croire qu’un copywriter est forcément à son compte.
C’est faux ! Si tu adores bosser en équipe, avoir des horaires, des collègues, un vrai bureau : tu peux rejoindre une entreprise en tant que copywriter.
⚠️ Par contre, petite mise en garde : beaucoup d’entreprises disent chercher des copywriters, mais quand tu regardes l’offre d’emploi, on est plus proche de la rédaction SEO.
Si tu adores la vente pure, sois vigilant de ne pas signer pour un travail qui n’est pas celui que tu voulais faire.
Pour aller plus loin sur le sujet, je te conseille de discuter avec Quentin Mayet sur LinkedIn.
Il travaille pour Paradox en tant que copywriter et de ce que j’en sais : il s’éclate.
Il a fait un excellent post sur le sujet, je te mets 2 extraits juste ici :
Alors, tu fais quoi ? Tu te lances ? Freelance ou CDI ?
Si t’as encore des questions, bien sûr : je suis là pour t’aider.
Et si tu veux aller plus loin et découvrir la stratégie que je mettrais en place pour me lancer en tant que copywriter freelance si je devais repartir de zéro en 2022, pense à rejoindre le Master de la KopySchool.
L’email part vendredi.
A très vite !
Sami