Hello ! La forme ?
Bienvenue dans cette édition #24 du Club des Athlépreneurs !
Tu le sais, mon but avec cette newsletter est de t’aider à devenir un meilleur coureur et une meilleure personne.
Parce que je suis convaincu que le sport en général et le running en particulier sont des leviers d’épanouissement très très efficaces.
Depuis que je cours, je suis plus sûr de moi, plus heureux, plus en forme, plus optimiste, plus motivé…
Mais il y a encore des tas de points sur lesquels je dois travailler.
Parce que même si le sport m’a aidé à résoudre des tas de problèmes dans ma vie, il m’a aussi fait découvrir d’autres aspects de ma personnalité que je ne connaissais pas.
Comme le fait que je sois un éternel insatisfait.
Ou le fait que je sois trop facilement absorbé par les pensées négatives que fabrique mon cerveau.
Courir m’a fait prendre conscience de ça. Mais pour travailler dessus, je sentais que j’avais besoin d’aide.
Pour ça, j’ai fait appel à quelqu’un que tu connais peut-être car en plus d’être préparatrice mentale elle est aussi créatrice de contenus :
Dans cette édition, je voudrais t’expliquer ce que j’ai appris en discutant avec Romy et les leçons que tu peux en tirer.
Tu ne te connais pas vraiment
C’est quand la dernière fois que tu t’es assis pendant 1h pour répondre à une centaine de questions sur toi et ta psychologie ?
Si la réponse est “jamais”, j’étais comme toi jusqu’à ce que je commence à travailler avec Romy.
Avant notre premier appel, elle m’a transmis un questionnaire aussi long que le Tome 5 d’Harry Potter (à peu près).
À première vue, c’est un peu intimidant.
Mais en le faisant, j’ai été obligé de réfléchir à :
ma connexion à mes sensations
mes capacités émotionnelles
ma gestion du stress
mon goût de l’effort
C’est bête, mais c’est le genre de sujets auquel je ne réfléchis presque jamais alors qu’ils contribuent à définir qui je suis.
Est-ce que j’ai eu une révélation qui transforme le cours de mon existence ? Non et je crois pas que ce soit le but de ce questionnaire.
Mais en me posant 1h pour faire une introspection, j’ai pu expliciter des choses que je ressentais instinctivement sans savoir l’expliquer.
Quand j’étais plus jeune, je comprenais pas le sens de l’expression “apprendre à se connaître”.
Pourquoi je devrais apprendre à me connaître ? J’ai quand même passé pas mal de temps avec moi-même depuis ma naissance !
Mais ce genre d’exercices me rappelle qu’en général : tu ne te connais pas aussi bien que tu ne le crois.
C’est pas que du sport
Quand Romy m’a demandé ce sur quoi je voulais qu’on travaille, j’ai immédiatement pensé à des problématiques en lien avec la course à pied :
Ma difficulté à me concentrer à 100% sur ma course dans les premiers kilomètres d’une compétition.
Mon éternelle insatisfaction vis-à-vis de mon niveau en course à pied.
Mais ce que je n’avais pas anticipé, c’est que les apprentissages de ce coaching s’appliquent aussi à ma vie pro et à ma vie perso.
(Et pourtant s’il y a bien quelqu’un qui aurait pu s’y attendre, c’est le mec dont la bannière dit “Deviens un meilleur coureur ET UNE MEILLEURE PERSONNE.)
Ma difficulté à me concentrer au début d’une course, c’est aussi ma tendance à trop vivre dans mes pensées et à ne pas être suffisamment “présent” dans le moment.
Le fait que je sois trop facilement embarqué par le discours négatif de mon cerveau, c’est un problème dans le sport mais aussi lorsque je fais face à une difficulté pro ou perso.
On a pas un cerveau qui fait du sport, un cerveau qui travaille et un cerveau qui est en couple.
On a un seul et unique cerveau.
Tes blocages dans une discipline A ont souvent les mêmes causes que tes blocages dans une discipline B.
Je pensais faire ce coaching pour devenir un meilleur coureur. Je me rends compte que c’est qu’une partie du résultat final.
C’est ok de pas aimer la méditation
Depuis 2021 j’ai essayé 3 fois de me mettre à la méditation.
Les 3 fois, j’ai abandonné au bout de quelques semaines ou mois.
Je sais que la science n’en dit que du bien…
Je sais que ça fait du bien à des millions de gens…
Mais je n’y arrive pas. J’ai vraiment envie d’aimer ça, j’essaie… Mais je n’y arrive pas.
Après les 10 premiers jours, je perds le sens de la pratique, je ne vois pas trop ce que ça m’apporte et je dois me forcer à le faire sans y prendre de plaisir.
J’en ai parlé avec Romy qui m’a directement déculpabilisé à ce sujet :
La méditation ça convient pas à tout le monde. Surtout si t’utilises une app comme Petit Bambou qui a une approche assez spirituelle, ça te parle peut-être pas.
Mais il y a pleins d’autres exercices de respiration et de pleine conscience qui sont beaucoup plus concrets.
Ça fait plaisir d’entendre ça !
On parle tellement de méditation partout que tu peux finir par croire que c’est le saint graal quelle que soit ta situation.
T’es stressé ? Distrait ? Triste ? Pauvre ? Atteint d’un cancer incurable en phase terminale ?
Médite.
Mais si comme moi t’aimerais accéder aux bienfaits de la méditation sans t’asseoir avec un instructeur dans les oreilles qui te dit de te reconnecter à ton enfant intérieur…
Bah c’est possible.
Il existe des tas d’exercices, il faut juste prendre le temps de chercher un petit peu.
Je continuerai à te partager ce que j’apprends pendant ce coaching dans les prochaines semaines.
Si tu veux aller plus loin sur le sujet, je t’envoie directement vers la newsletter de Romy :
Je pense que son contenu complète très bien le mien.
Vive la course et à la semaine prochaine !