J'ai peur de pas avoir été clair avec toi.
J'ai relu la Lettre que je t'ai envoyée mardi et je voudrais pas que tu l'interprètes de travers.
Oui, c'est plus facile de faire des efforts pour un sport que tu aimes.
Mais aimer un sport, ça veut pas dire que t'as toujours envie de t'entraîner.
Tu peux voir ça comme ta relation avec tes parents :
Tu les aimes, tu les aimes même beaucoup.
Mais est-ce que t'as envie de manger avec eux tous les soirs ?
Est-ce que tu aimes 100% de leurs habitudes, de leurs idées ?
Probablement pas.
J'aime profondément la course à pied.
Mais quand je cours depuis 1h sous la pluie et qu'une PUTA*** de voiture roule dans une flaque en me dépassant et m'éclabousse ?
Bah je l'aime un peu moins profondément tu vois ? 🤬
Et c'est normal.
L'amour, la motivation... Ça fluctue.
Ce qui fait la différence ?
"Un bon coureur, c'est quelqu'un qui sort courir, qui exécute la séance et c'est le vide dans sa tête. Il n'y a pas trop d'émotions attachées à ça."
C'est les mots de Charles Philibert-Thiboutot, athlète olympique sur 1500m.
Il parle de la course à pied, mais c'est valable dans tous les sports :
À un moment, si tu veux progresser et atteindre tes objectifs ?
Tu dois mettre un peu côté tes états d'âme et faire ce que t'as à faire.
Imagine si lorsque t'as lancé ton business, tu t'étais demandé chaque matin : "est-ce que j'ai envie de bosser aujourd'hui ?"
Ça n'aurait pas marché.
Si t'es arrivé là où t'en es, c'est parce que t'as été capable de mettre ta motivation de côté et de bosser.
Et ça doit te servir aussi dans ton sport.
Que tu vises la performance ou que tu veuilles juste te remettre en forme, tu dois parfois faire ce que tu n'as pas envie de faire.
Donc voilà le message que je voudrais que tu retiennes de ces 2 dernières Lettres :
Trouve un sport que tu aimes.
Aime-le vraiment.
Mais ne remets pas tout en question dès que ton enthousiasme diminue.
Joue sur les qualités qui t'ont permis d'entreprendre.
Transfère-les dans le sport.
Keep going.
Bouge bien, bosse dur,
À bientôt !