Je t’ai donné de la merde la semaine dernière.
2 fois.
J’ai relu les mails que je t’ai envoyés mardi et vendredi...
C’est pas bon et je m’en excuse.
Pour autant, je regrette pas de te les avoir envoyés.
Parce qu’il y a un truc encore plus important que la qualité :
C’est la constance.
Dans le sport comme dans le business, tu peux pas avoir que des bons jours.
Certaines semaines, tu sais pas pourquoi mais t’es ultra-inspiré, t’as 1000 idées à la minute et t’as l’impression de pouvoir bosser 9h par jour sans t’arrêter.
Puis tu reviens la semaine suivante et tu t’es transformé en limace.
Tu mets 45 minutes à rédiger un mail de 5 lignes, tu fais tout plus lentement et moins bien.
T’as du mal à comprendre pourquoi, mais tout ce que tu sais : c’est que t’es devenu un gros mollusque.
La semaine dernière, j’ai écris ma newsletter avec cette énergie de gros mollusque.
Sorry.
Mais même en étant une grosse limace baveuse, j’ai fait partir ma newsletter.
Parce que si tu perds la régularité sous prétexte que tu es un peu moins en forme ?
C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
Tu manques un jour.
Puis tu manques deux jours.
Puis tu manques une semaine.
Et 3 mois plus tard tu réalises que ça fait 90 jours que tu t’entraînes plus et tu te demandes comment c’est arrivé.
Mais je sais comment c’est arrivé :
T’as laissé une fatigue temporaire prendre plus d’importance qu’elle ne devrait en avoir.
Dans tes « jours Limaces » (appelons ça comme ça), tu vas rien faire de fou au travail comme au sport...
Mais tu fais le minimum.
Tu peux avoir une semaine où tu es fatigué, où tu sens que tes jambes pèsent 3 tonnes...
Mais tu fais quand même le minimum.
La clé pour progresser à moyen-long terme, c’est pas de faire des performances incroyables à l’entraînement.
C’est juste de te pointer tous les jours et de faire ce que t’as à faire.
Alors désolé pour les mails de la semaine dernière.
Mais j’ai gardé le rythme.
Et regarde : celui-ci était pas mal non ?