T'as déjà fait une dinguerie par amour ?
Le genre de trucs que t'oses même pas raconter à tes potes parce que tu sais qu'ils vont se moquer de toi ?
Le genre de folie où tu te demandes ce qui t'es passé par la tête quelques années après ?
Je t'en raconte une :
Je me suis tapé 2h de train pour aller voir une fille.
Je l'ai attendu 1h30 sur le quai de la gare.
Dans le froid.
Et…
Elle n'est jamais venue 😅
Je suis rentré tout seul chez moi, après avoir perdu une demi-journée.
N'importe qui d'un minimum sensé m'aurait dissuadé de faire ça.
Mais sur le moment ? Ça me paraissait normal.
Et surtout ?
J'en avais envie. Ça ne m'a pas demandé d'effort particulier.
"Ok Sami c'est quoi le délire ? Ça va pas ? Tu veux parler ?"
Je te rassure tout va très bien, merci de demander.
Si je te raconte tout ça, c'est parce que le rapport au sport et au business n'est pas très différent.
Laisse-moi t'expliquer :
Je cours +/- 90kms semaine à raison de 7 entraînements de course et 1 séance de musculation.
Je vais sans doute rajouter un 8e entraînement dans les prochaines semaines / mois pour monter à 100kms par semaine.
Peut-être que t'es fatigué rien qu'en lisant ça.
Perso ? Je trouve pas ça "dur".
Au contraire : ça m'excite, ça me fait kiffer, ça me motive.
Parce que tu sais ce qui est vraiment dur ? C'est de faire un sport que tu n'aimes pas.
C'est de te forcer à soulever des poids pendant 1h 3 fois par semaine alors que tu détestes profondément la musculation.
C'est d'aller au tennis et de regarder ta montre toute les 15 minutes en espérant que la séance soit bientôt finie.
C'est de t'inscrire dans une salle de boxe pour suivre un pote et de réaliser dès la première séance que c'est pas fait pour toi.
Ça, c'est vraiment dur.
Mais quand tu aimes profondément ton sport ?
Il n'y a rien de vraiment difficile.
Hé attends, je dis pas que ça ne fait pas mal !
À la fin d'une séance de fractionné de 19kms, j'ai mal aux jambes.
Lorsque j'attaque la dernière répétition d'une séance de vitesse, je n'arrive plus à reprendre mon souffle.
Ça fait mal.
Mais n'importe quelle douleur devient 100 fois plus supportable lorsque tu prends plaisir à te l'infliger.
(On dérive dangereusement vers un mail BDSM tu trouves pas ?)
Mon entourage fait des yeux tous ronds quand je leur parle de mon entraînement :
"Je sais pas comment tu fais !", "T'es fou !".
Mais pour moi, c'est pas une contrainte : c'est que du kiff.
Parce que j'aime profondément la course et que j'ai envie d'exploiter mon plein potentiel.
Tu veux que je te dise ?
Je trouverais ça vachement plus dur de faire 2h de foot par semaine plutôt que 10h de course à pied.
Sur l'agenda, ça représente 5 fois moins de temps... Mais mentalement, ça me demanderait 10 fois plus d'effort.
T'as peut-être connu ça dans le business :
- Quand tu commences à bosser le week-end parce que t'es sur un projet qui t'excite et que tu veux avancer, tout de suite.
- Quand tu dois te forcer à arrêter de travailler le soir alors que t'aurais volontiers continuer une heure ou deux.
Vu de l'extérieur, tes proches peuvent te prendre pour un fou. Mais toi ?
Tu kiff ! Et c'est ce kiff qui te fait tenir jour après jour, mois après mois, année après année.
Tous les sports sont laborieux au départ.
Mais si après quelques semaines tu dois encore te forcer à t'entraîner ?
Si tu préférerais faire "avance rapide" sur tous tes entraînements pour vite rentrer chez toi ?
Tu n'es pas au bon endroit.
Tu penses que tu n'es pas sportif ? C'est faux.
Tu n'as juste pas encore trouvé la discipline qui te correspond.
Continue à chercher.
Bouge bien, bosse dur,
À très bientôt !
PS : Je suis sur Instagram maintenant !
Je commence à publier des Reels sur ma vision du sport, mon entraînement et mes conseils pour progresser en course à pied.
Si tu veux me suivre, tu peux cliquer ici : https://www.instagram.com/sami_athlepreneur/