Mes 3 plus gros apprentissages en 2 ans d’écriture sur Internet
Ce que j'aurais aimé savoir avant de me lancer en mars 2020
23 mars 2020 : Je suis en stage en tant que Community Manager.
En gros, mon job consiste à publier du contenu de m** sur les réseaux sociaux pour que mon entreprise puisse toucher des revenus publicitaires.
L’équipe est cool, mais c’est plutôt répétitif et pas super stimulant intellectuellement, surtout en télétravail.
Bref : j’ai du temps libre.
Au début j’en profite pour regarder des vidéos de Casey Neistat. Puis je me dis que ce temps serait mieux utilisé si j’avançais sur mon projet de blog de course à pied.
2 ans plus tard, j’ai rédigé une dizaine d’articles de blog mais surtout des milliers d’emails de vente, de posts LinkedIn, de landing pages et de pages de vente.
Voilà les 3 plus grosses leçons que j’en tire aujourd’hui et que j’aurais aimé entendre il y a 2 ans.
📒 Au programme :
Tu n’écris pas aussi bien que tu le penses
Tous tes textes ont un objectif
“You are what you read”
Tu n’écris pas aussi bien que tu le penses
Je pense que c’est valable pour 100% de ceux qui commencent à écrire, qu’il s’agisse d’articles de blog, de posts Linkedin ou d’emails de vente :
On surestime nos compétences et on sous-estime la difficulté de la tâche à accomplir.
Je suis tombé dedans, tu es sans doute tombé dedans, et c’est normal. D’ailleurs c’est tellement commun que la science l’a conceptualisé dans ce qu’on appelle l’effet “Dunning-Kruger” :
Quand tu découvres un nouveau sujet (le copywriting par exemple), tu en as une vision très partielle qui te pousse à croire rapidement que tu le maîtrises.
Mais plus tu expérimentes, plus tu mesures la complexité du sujet et plus tu réalises que tu dois encore bosser avant d’être un expert.
Je me souviens de mes premiers articles de blog “3 conseils pour rester motivé pendant le confinement”, “5 exercices de musculation indispensables pour les coureurs”...etc.
Quand je les publiais, je trouvais ça vraiment bon. Quand je les relie aujourd’hui, je me demande ce qui n’allait pas chez moi.
Aucune personnalité, des phrases pseudo-littéraires, des paragraphes trop longs pour ne rien dire...
Et désolé mon kopypote, mais si tu commences tout juste à écrire au moment où tu me lis ?
Il y a 90% de chances pour que ça ne soit pas fou-fou. Quoi ? Il fallait bien que quelqu’un te le dise !
Mais c’est normal, parce qu’il faut forcément que ton travail soit nul avant d’être ok puis bon.
Si tu n’as pas honte de ce que tu écris il y a 6 mois, c’est que tu n’as pas assez progressé.
Et ça ne doit pas t’empêcher d’écrire, au contraire. C’est en pratiquant que tu progresseras le plus vite.
Mais par contre, si tu peux éviter de faire la même erreur que moi en tenant tes textes en (trop) haute estime... C’est cool.
Sors la meilleure version que tu es capable d’écrire, mais accepte le fait que ce soit perfectible.
Tu peux par exemple l’envoyer à quelqu’un de plus expérimenté pour qu’il t’aide à l’améliorer...
Ou à moi, si tu fais parti du master de la KopySchool (les abonnés peuvent me soumettre leurs textes pour que je leur en fasse une relecture complète).
Tous tes textes ont un objectif
Chaque article de blog, chaque newsletter, chaque post LinkedIn a un objectif.
Et si tu ne sais pas de quoi il s’agit avant de commencer à écrire... Bah ne commence pas à écrire, parce que c’est vraiment important mon kopypote.
Reprenons l’exemple de mon blog sur la course à pied :
Après avoir collecté quelques emails, je commence à envoyer un email par jour à ma liste.
Problème : je n’ai aucune idée du pourquoi. On m’a dit que l’email quotidien fonctionnait bien, alors je fais de l’email quotidien et je raconte ce qui me passe par la tête.
Tu t’en doutes bien : c’est le désastre.
Un jour j’écris un email sur “courir sous la pluie”, le lendemain un autre qui parle d’un livre que je suis en train de lire...
Puis BAM d’un coup je propose une formation à vendre. (J’ai fait 1 vente)
C’était le bazar et ça n’a jamais fonctionné.
Si je repartais de zéro, voilà les questions que je me poserais avant d’écrire, et que tu devrais toi aussi te poser :
(Avant que tu me le demandes, j’utilise Mural pour faire ce genre de mind maps. Et c’est gratuit)
La mindmap est perfectible, évidemment. Mais 95% des textes que tu peux écrire rentrent dans ces cases :
Ils sont écrits pour une audience que tu possèdes ou pour une audience publique
Ils servent à convertir, fidéliser ou attirer des prospects
C’est important de savoir pourquoi tu écris pour 2 raisons :
1- Tu peux plus facilement mesurer le succès ou l’échec de ton contenu. Un email de vente doit être cliqué alors qu’un email pour entretenir la relation appelle plutôt une réponse écrite.
2- L’objectif impacte le contenu. Tu ne parles pas de la même manière dans un contenu d’acquisition sur LinkedIn que dans un mail de vente envoyé à ta liste email.
“You are what you read”
Désolé pour le titre en anglais mon kopypote, mais la version française est horriblement longue,“Dis moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es”.
C’est sans doute la leçon la plus importante que je tire des 2 années d’écriture sur Internet :
Quand j’ai découvert le copywriting, j’ai enchaîné les lectures des grands classiques du domaine : The Boron Letters, Ogilvy on Advertising, The Ultimate Sales Letter...etc etc.
Et même si ces bouquins sont excellents, ils avaient la facheuse tendance à déteindre sur la manière avec laquelle j’abordais mon travail avec mes clients.
Autrement dit : ils m’incitaient à écrire comme un copywriter américain des années 80... Sauf que mes clients sont en France, au XXIe siècle et ont d’autres exigences.
Alors je te conseille de lire ces livres si t’as envie de creuser le sujet ou que tu es curieux sur les vieux rouages du copywriting...
Mais sois super vigilant à distinguer le fond de la forme.
En gros, c’est fascinant de voir comment un copywriter américain arrivait à vendre un thermostat par lettre postale à des millions d’américains, mais c’est pas une raison pour recopier son style au risque d’avoir une copy ultra-bourrine.
Aujourd’hui je lis moins de livres de marketing, plus de fiction et de non-fiction sur des sujets qui n’ont rien à voir...
Et je m’en porte infiniment mieux.
Si tu me crois pas, tu peux faire confiance à Joseph Sugarman, copywriter américain célèbre, qui disait que les meilleurs copywriters sont des gens curieux qui ont des passions diverses. Pas des obsédés de marketing qui passent leurs journées à parler business.
Ne culpabilise pas de ne pas avoir lu les livres dont tous les pros du marketing et du copywriting te parlent. Oui c’est important d’avoir des bases solides, mais c’est aussi important de te créer ta formation sur-mesure en allant chercher des lectures un peu différentes du reste.
Bon, si tout va bien dans 2 ans la KopySchool sera la newsletter de référence sur le copywriting et l’écriture business en France et je pourrai relire cet email en ayant honte de ce que je viens d’écrire.
C’est le jeu mon kopypote !
Mais d’ailleurs, peu importe depuis quand tu écris je suis sûr que tu as d’autres apprentissages à partager ! Je serai super curieux de les découvrir alors hésite pas à en parler en commentant cet email.
(t’as juste à cliquer sur le petit bouton qui ressemble à une bulle.)
A vendredi,
Sami
Que de bon conseil pour commencer la journée! Merci copypote!
Moi je dirais que ce qui m'aide le plus c'est lire des newsletters comme la tienne et faire du micro-journaling :)
1. Une idée par email.
2. Réduire la longueur à 600 mots pour avoir assez de temps pour bien éditer et pour enlever le gras inutile
3. Une outline constitué de phrases complètes et concises représentant 1/3 du nombre de mots final
4. Une checklist avec Titre, sous-titre, avatar, la thèse que je défends, le thème, la valeur que j'apporte , la structure ( importance, problème, solutions, limites de la solution)