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Si tu hésites encore à lancer une newsletter après mon dernier email, cette image va te retourner le cerveau :
C’est le volume de recherche pour le terme “newsletter” sur Google de 2004 à aujourd’hui.
En presque 20 ans, l’intérêt pour la newsletter est resté totalement stable.
Entre temps, les réseaux sociaux sont arrivés, on a annoncé 6 fois la mort de l’email marketing et pourtant : la newsletter est toujours là.
Si tu veux construire quelque chose de stable et qui ne dépend pas d’un algorithme imprévisible d’une plateforme, la newsletter est faite pour toi.
Et aujourd’hui, on va voir ensemble 3 cases à cocher pour avoir une newsletter à succès.
(Succès = une newsletter que les gens sont contents de recevoir.)
📒 Au programme :
“Oh pu*** encore un”
L’effet journal intime
“Ah, c’est l’heure du feuilleton de papy !”
“Oh pu*** encore un”
C’est une expression qui vient de Tugan Bara mais qui colle totalement à notre sujet :
Si en découvrant ta newsletter, la première réaction de tes prospects c’’est “oh pu** encore un”* alors tu es à côté de la plaque.
Ok, je sens que c’est pas clair. Tu veux un exemple, peut-être ?
Regarde : quand j’ai lancé la KopySchool, il y avait déjà un paquet de newsletters sur le copywriting, la vente et le marketing.
J’aurais pu recopier ce que je voyais déjà ailleurs et créer “la newsletter pour apprendre à exploser tes ventes”...
Mais qu’est-ce que tu te serais dit en voyant ça ?
Exactement : “Oh pu** encore un”.*
Toi comme moi, on reçoit beaucoup trop d’emails tous les jours.
J’ai une boîte mail où je suis inscrit à une dizaine de newsletters et j’ose à peine l’ouvrir en voyant que j’ai 150 emails de retard.
Autrement dit : les gens qui lisent ta newsletter sont exigeants. Tu ne peux pas leur servir la même soupe que le voisin.
Tu as 2 moyens de te différencier :
1- Tu abordes un sujet dont personne ne parle.
👉 Par exemple, je vois assez peu de newsletters sur l’écologie alors que c’est un sujet majeur avec une quantité infinie de sujets et d’angles.2- Tu abordes un sujet commun avec un angle différent.
👉 Exemple : tu crées ENCORE une newsletter qui parle de copywriting, mais sous l’angle des start-ups. Je crois pas que ça existe.
L’effet journal intime
Répète après moi : “Ma newsletter n’est pas mon journal intime”.
Allez, je t’écoute ! Répète !
C’est vraiment ca-pi-tal de comprendre ça :
Ta newsletter n’est à propos de toi que dans la mesure où ton expérience peut intéresser tes lecteurs.
Si je te raconte ce que j’ai testé avec un client sur ses derniers emails de vente ? C’est à propos de moi, mais ça devrait t’intéresser parce que tu as quelque chose à en tirer pour ton copywriting.
Si je te donne la recette du risotto de poireaux que j’ai fait hier soir, a priori c’est pas pour ça que t’es ici donc ça va pas t’intéresser.
Je grossis le trait, mais c’est pour que tu comprennes bien.
Tes états d’âme, tes pensées du moment, le livre que tu lis en ce moment : ça n’intéresse pas tes inscrits s’ils n’ont rien à en tirer.
Par contre, me fais pas dire ce que je n’ai pas dit : “intéresser tes lecteurs”, ça ne veut pas dire “leur apprendre quelque chose”.
Intéresser, ça peut être raconter une histoire émouvante. Sur Substack, il y a tout un panel d’auteurs qui publient de la fiction sous la forme de newsletters et qui trouvent une audience.
Intéresser, ça peut être tenir au courant de l’actualité. Regarde la newsletter Morning Brew qui condense l’actu du moment avec un ton plus décontracté que les sites de news traditionnels.
Intéresser, ça peut être faire rire aussi ! Là j’ai pas d’exemple, mais une newsletter qui traite d’un sujet sérieux avec humour : ça cartonne.
Et bien sûr, intéresser, ça peut être apprendre quelque chose. L’essentiel des newsletters sont des newsletters de formation sur un sujet en particulier.
Mais tu n’es pas obligé de le faire si c’est pas ton truc.
“Ah, c’est l’heure du feuilleton de papy !”
Tous les soirs à 20 h 30, le grand-père de ma copine suit un rituel très précis :
Il s’installe dans son canapé, zappe sur France 2 et regarde Un si grand soleil.
Depuis que je le connais, je ne l’ai jamais vu déroger à cette routine.
Une attaque nucléaire pourrait frapper la France qu’il prendrait quand même le temps de regarder son épisode jusqu’au bout avant d’aller se mettre à l’abri.
(Et je le dis avec énormément d’affection. Bisous Jacques.)
Pourquoi je te raconte cette histoire ?
Si t’as lu la partie 2, t’as compris que normalement tu peux en apprendre quelque chose.
Ta newsletter doit devenir l’équivalent d’Un si grand soleil pour tes inscrits.
Les meilleures newsletters ne sont pas juste des emails : ce sont des rendez-vous.
Tous les matins à 8 h je reçois les emails d’Antoine BM. C’est une des constantes de mon quotidien.
2 à 3 fois par semaine, je reçois la newsletter Snowball de Yoann Lopez. Quoiqu’il se passe dans l’actu financière, je sais que j’aurai des éléments de compréhension dans ma boîte mail.
Évidemment, de ton côté, ça implique de la constance : si tu promets un email par semaine, tu dois t’y tenir.
Si je sais que tes emails arrivent chaque jeudi à 8 h, je peux les attendre et commencer à avoir cette impression de rendez-vous régulier avec toi.
À l'inverse, si ta fréquence de publication est chaotique, que je reçois 3 emails une semaine puis rien la semaine d’après, je vais me lasser.
D’ailleurs j’ai remarqué que c’était encore pire pour les newsletters de formation. Personne n’a envie de se former avec quelqu’un qui n’est pas capable de tenir un rythme de publication stable.
Tu trouves ça injuste ? Pourtant, qu’est-ce que tu dirais si un prof au lycée arrivait toujours entre 5 et 15 minutes après le début du cours, voire ne venait carrément pas en classe ?
De l’originalité, de l’intérêt et de la régularité.
Si tu respectes ces 3 règles, tu es dans la bonne direction et les autres problématiques deviennent secondaires.
Tiens, voilà un meme pour résumer ça :
À dans 2 jours,
Sami
PS : vendredi je te donnerai un plan étape par étape à suivre pour lancer ta newsletter, trouver tes premiers inscrits et écrire des emails qu’ils prendront plaisir à lire.
L’email est réservé aux membres du Master de la KopySchool mais si tu ne veux pas le manquer, clique ici : https://kopyschool.substack.com/bienvenue
Le lien te permet de rejoindre le Master et profiter de 14 jours d’essai gratuit.
Je suis bien d'accord avec toi mon cher Sami :)