Hello mon kopypote !
Non, je ne reprends pas la KopySchool, mais j’ai quand même des infos intéressantes à te partager.
Petit rappel : depuis la dernière fois que je t’ai écrit, j’ai lancé une nouvelle newsletter qui s’appelle Smartr dans l’univers tech & business.
Aujourd’hui, je voudrais partager avec toi ce qui a fonctionné ou non depuis le lancement et les leçons que j’en tire.
Ça va t’intéresser si tu as toi aussi une newsletter ou que tu penses en créer une, mais même plus globalement si tu veux éviter de reproduire les erreurs stratégiques que j’ai commises ce dernier mois.
L’idée de départ :
À l’origine, Smartr devait être une newsletter hebdomadaire divisée en 2 sections :
Un récap’ des 3 actus les plus importantes de la semaine dans l’univers tech.
Un article de fond sur une thématique tech importante.
Les emails étaient longs, solides et demandaient beaucoup de recherches. C’était très chronophage, mais j’aimais beaucoup ça.
(Si je parle à l’imparfait, c’est normal. Je t’explique tout ça dans un instant.)
Pourquoi c’est une erreur :
C’était une idée foireuse pour 3 raisons :
La V1 de Smartr correspondait au contenu que j’avais envie de créer, mais pas vraiment à celui que mon audience avait envie de lire.
La plupart des gens n’ont pas le temps ou l’envie de lire des longs mails d’analyse détaillée. Ils veulent du contenu facile à consommer et lu en 2 ou 3 arrêts de métro.
Les articles de fond me plaçaient en concurrence directe avec les médias traditionnels qui ont des rédactions entières de journalistes et ont accès à des sources que je ne peux pas avoir.
La monétisation de ce contenu est très difficile, peu de gens ont envie de payer pour de l’information assez généraliste.
Comment j’ai compris tout ça :
Ça fait beaucoup d’apprentissages pour un projet qui a seulement un mois. Mais justement, si j’ai pu apprendre aussi vite c’est parce que j’ai passé énormément de temps ce dernier mois à parler de mon projet à des tas de gens.
J’ai pris un coaching aux US avec un expert des newsletters, j’ai rencontré l’auteur de l’une des plus grosses newsletters sur la tech en France, j’ai parlé à des créateurs dans le Web3…
Je crois que j’ai fait plus de zooms en 1 mois que sur les 10 autres mois de l’année, et ça m’a appris énormément.
D’ailleurs, n’hésite jamais demander un avis à quelqu’un que tu ne connais pas. La plupart des gens sont bienveillants et le feront volontiers.
Au pire des cas, on ne te répond pas.
La leçon la plus importante que j’en tire :
Lorsque tu demandes des conseils autour de toi, assure-toi de 2 choses :
Est-ce que la personne à qui tu parles est qualifiée pour avoir un avis pertinent sur le sujet.
Est-ce que tu cherches des conseils ou bien est-ce que tu veux juste être rassuré ?
J’ai beaucoup parlé de mon projet, mais toujours avec des personnes dont l’avis avait de la valeur pour moi.
Généralement, ce sont des gens qui ont déjà atteint les objectifs que je me fixe et qui savent donc quelles sont les erreurs à éviter.
Ce qui m’amène au second point : range ton ego de côté et accepte de changer de direction si la personne à qui tu demandes un avis te dit que c’est la meilleure chose à faire.
Trop de gens demandent des conseils mais se vexent s’ils entendent que leur projet fonce dans le mur.
Si tu veux vraiment tirer quelque chose des conseils que tu reçois, tu dois commencer par accepter que tu t’es peut-être trompé.
Le meilleur conseil business que j’ai reçu ce mois-ci :
Le coaching que j’ai pris pour Smartr peut se résumer en une phrase : “ne cherche pas à réinventer la roue.”
Peu importe le projet que tu lances, il y a de fortes chances que quelqu’un, quelque part dans le Monde (sans doute aux US) l’ait fait avant toi.
Et tant mieux !
Ça veut dire que tu peux étudier comment il a fait, comprendre ce qui marche et apprendre de ses erreurs.
S’il a mis 2 ans à atteindre l’objectif que tu te fixes, tu peux sans doute aller 2 fois plus vite en reproduisant ce qui a fonctionné pour lui.
Évidemment, je ne t’encourage pas à plagier de A à Z un business déjà existant (même si certains ne se gênent pas).
Mais si tu as une idée de projet, je te conseille vivement de chercher si elle existe sur le marché américain et de comprendre comment ils ont fait pour y arriver.
Qu’est-ce que ça veut dire pour Smartr :
La proposition de valeur a complètement changé.
Fini les mails interminables et fini le contenu hebdomadaire.
À partir de lundi, Smartr devient une newsletter de curation des meilleurs contenus tech & business.
Tous les jours, je vois passer des centaines d’articles ou de podcasts et je retiens le meilleur pour en faire une synthèse.
Comme ça, en moins de 5 minutes tu as accès à l’essentiel de la valeur d’un article de 25.000 mots ou d’un podcast de 2h30.
(Et évidemment, c’est en français. Ce qui permet à des tas de lecteurs d’enfin accéder aux contenus des meilleurs auteurs tech & business qui sont tous en anglais.)
Seul critère pour choisir le contenu du jour : qu’il soit encore pertinent dans 6 mois ou 1 an, donc on oublie toutes les “breaking news” et on se concentre sur le contenu à forte valeur ajoutée.
Le modèle économique de Smartr a également évolué.
Maintenant que c’est un réel produit qui répond à un problème, je peux réfléchir à monétiser Smartr.
Après en avoir discuté avec mon coach, l’idée est de faire grossir Smartr gratuitement et de monétiser la newsletter par des sponsors.
(Je crois toujours aux newsletters payantes, mais dans mon cas précis le sponsoring s’y prête plus. J’écoute les experts).
Si tu veux rejoindre Smartr et découvrir la landing page que j’ai créé à l’occasion :
À bientôt !
Sami
PS : Est-ce que ce mail t’intéresse ?
Si oui, fais-le moi savoir et j’en enverrai peut-être d’autres quand j’ai des leçons ou des apprentissages à te partager.
Hello Sami,
Très intéressante ta newsletter sur tes apprentissages.
Ce "build in public" peut apporter beaucoup aux personnes comme moi qui ont le projet de vivre de leur contenu.
Belle journée.
Valérie Racaud