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Si tu lis cet email, il y a 50% de chances pour que tu m’aies découvert via LinkedIn.
Tu as sûrement lu un ou plusieurs de mes posts, découvert que j’avais une newsletter puis tu t’es inscrit pour en apprendre plus sur le copywriting. (merci ❤️)
En gros : t’es passé dans un mini tunnel de conversion dont le premier niveau est Linkedin.
C’est une stratégie utilisée par des milliers d’entrepreneurs, parce que LinkedIn est LA plateforme sur laquelle tu dois être si ton activité tourne autour du B2B.
Alors si tu lis cet email et que tu ne crées pas encore de contenu sur LinkedIn, j’ai prévu de te faire changer d’avis dans les minutes qui suivent.
En plus de ça, je te donnerai dans les prochains jours mes meilleurs conseils pour adapter ton copywriting aux codes de LinkedIn et sortir du lot.
📒 Au programme :
Aucune barrière à l’entrée
L’esprit bac à sable
La construction de ta crédibilité
Aucune barrière à l’entrée
📹 Si tu veux lancer une chaîne YouTube, t’as besoin de savoir filmer, monter et écrire une vidéo.
🎙 Si tu veux lancer un podcast, tu dois avoir un matériel audio correct et trouver des invités.
Mais si tu veux publier sur LinkedIn ? T’as besoin d’un compte LinkedIn, et c’est à peu près tout.
Évidemment que tu dois aussi trouver ton positionnement et apprendre les codes copywriting spécifiques à la plateforme (rdv mercredi pour ça), mais la barrière à l’entrée est 100 fois plus basse qu’ailleurs.
Regarde : je suis sûr que tu as déjà un profil LinkedIn.
Voilà ce qui te sépare de la publication de ton 1er post :
Avoir une photo de profil pro (5mn de travail sur Canva)
Avoir une bannière sympa (30mn sur Canva)
Écrire une bio correcte (30mn de travail)
Écrire tes 2 lignes de présentation (10mn de travail)
Ce qui veut dire que dans 1 h 15 tu pourrais déjà sortir ton premier post.
Est-ce que ça sera parfait ? Non. Ta bio sera pas optimisée, ta proposition de valeur va évoluer...
Mais la seule manière de faire ces ajustements et de savoir lesquels tu dois faire : c’est de te lancer.
Ça me rappelle justement une citation du fondateur de LinkedIn :
“Si tu attends que ton produit soit prêt pour le lancer, c’est que tu le lances trop tard.”
Quand j’ai publié mon premier post Linkedin, j’avais aucune idée de ma cible, de ma ligne édito ou de quoi que ce soit d’autre.
Je me suis juste assis à 14 h dans le salon de mes beaux-parents, et j’ai écrit un truc de 20 lignes (oui, le souvenir est très précis. Je peux même te donner la couleur des chaussettes que je portais ce jour-là.)
Et à partir de là, j’ai testé encore et encore, et je continue de tester aujourd’hui.
L’avantage, c’est que comme un post te demande entre 10 et 45 minutes de travail, tu peux te planter très vite et donc avancer très vite.
Alors que sur une autre plateforme, tu devrais bosser pendant 1 semaine pour produire un contenu et tu progresserais moins vite.
👉Faible barrière à l’entrée = courbe de progression très rapide.
L’esprit bac à sable
🪣 Je te parle pas de mettre une couche pour faire des pâtés avec un seau et une pelle. Déjà parce qu’à +20 ans ça devient vraiment bizarre d’être en couche...
Et surtout parce que c’est pas le sujet ! Tu suis un peu ?
Bon. L’esprit bac à sable sur LinkedIn, c’est l’idée que la plateforme te permet de travailler ton copywriting sans aucune conséquence.
Parce que si tu réfléchis, quelles options tu as pour t’entraîner au copywriting et avoir un retour sur tes textes si tu n’es pas sur LinkedIn ?
Si t’es freelance, tu peux prendre un client... Mais pas sûr qu’il apprécie que tu te serves de son business comme d’un laboratoire ou d’une salle d’entraînement.
Si tu gères ton activité, t’as sûrement pas envie de faire des expérimentations tous les matins au risque d’enchaîner les flops et de mettre en danger ton business.
Alors oui, tu peux écrire tout seul dans ton coin, tu peux recopier des pages de vente à la main, tu peux envoyer tes textes à un copywriter, mais la vraie épreuve ?
C’est de soumettre tes textes à une audience et de voir comment elle réagit.
LinkedIn est parfait pour ça parce que tu ne risques rien :
Si ton texte devient viral, tant mieux pour toi : tu sais que tu as trouvé un angle qui marche.
Si tu fais un bide ? Tu es le seul au courant parce que personne ne voit ton post.
J’insiste : faire un flop sur LinkedIn n’a RIEN de grave. C’est au contraire la meilleure manière de peaufiner ta copy et de revenir avec une meilleure version.
À l’inverse, faire un flop sur un texte de vente sur lequel tu comptes pour faire ton CA du mois, c’est beaucoup plus embêtant.
Je te l’ai suffisamment répété : le meilleur apprentissage, c’est la pratique. Et la meilleure pratique, c’est la pratique en public.
(Enfin quand il s’agit de copywriting. Pour le reste, tu fais ce que tu veux de ta vie privée.)
Parce que c’est là que tu sais vraiment ce que valent tes textes et si tu es dans le vrai ou non.
La construction de ta crédibilité
Finalement, on en revient à ce que je te disais au sujet de la newsletter lundi dernier... Mais en plus puissant.
Une newsletter, c’est privé. Pour voir ce que tu y racontes, il faut faire l’effort de s’inscrire et d’aller ouvrir tes mails.
Mais LinkedIn ? N’importe qui peut tomber sur ton profil et lire ton contenu.
(D'ailleurs, si je voulais trouver un job salarié, je pense que je mettrais à fond l’accent sur la création de contenu LinkedIn plutôt que sur l’envoi de candidatures.)
En créant du contenu LinkedIn, tu profites du même biais psychologique qu’en créant ta newsletter, mais en plus fort parce que tout le monde le voit.
Automatiquement, on se dit que si tu fais partie du 1% des utilisateurs qui prennent la parole sur ton sujet, alors c’est que tu fais partie du 1% les plus compétents.
Évidemment, c’est pas toujours vrai. D’ailleurs je sais pas si je fais partie du top 1% des copywriters en France.
En revanche, je sais que si je suis perçu comme crédible dans ce milieu, c’est uniquement grâce à mon contenu.
Pas du tout grâce au travail fait avec mes clients.
Et c’est normal : les missions avec mes clients, personne ne sait ce qu’il s’y passe.
Personne ne sait si je travaille bien ou non. La seule image que les gens ont de mes compétences de copywriter ? C’est LinkedIn.
Ok ! Maintenant que tu saisis le “pourquoi”, on va passer au “comment”.
Comment adapter le copywriting aux codes LinkedIn et te faire remarquer sur la plateforme.
C’est le sujet de l’email de mercredi !
À mercredi,
Sami