Hello ! La forme ?
Bienvenue dans cette édition #20 de la Lettre des Athlépreneurs !
(Oui, je recommence à compter les éditions parce qu’on arrive sur un nombre important.)
Le sport prend le pas sur mon travail :
Je passe entre 7h et 9h par semaine à m’entraîner.
Si tu ajoutes les douches, le temps de se changer, la collation après le sport et les lessives, ça monte facilement à 10-12h par semaine.
Et ça ne fait qu’augmenter :
L’année dernière à la même période, je m’entraînais entre 5 et 6h par semaine.
L’année prochaine, je serai sans doute passé à 10-12h.
Et logiquement, comme je fais de plus en plus de sport : je travaille aussi de moins en moins.
Mais ce que j’ai remarqué, c’est qu’en passant moins de temps devant mon ordinateur…
Je suis beaucoup plus productif.
Ça s’explique par un principe de productivité que tu connais peut-être :
La loi de Parkinson.
Cette loi te dit que toute tâche s’étend de manière à remplir le temps disponible pour son achèvement.
Si tu as 2h devant toi pour rédiger tes 3 prochains posts LinkedIn, tu les finiras sans doute en 2h.
Mais si tu t’étais fixé une deadline d’une heure ? Peut-être que tu les aurais tous rédigé en 1h.
Ils n’auraient pas été moins bons : tu aurais juste produit le même travail, plus rapidement.
J’entends souvent des entrepreneurs dire qu’ils sont devenus plus productifs depuis qu’ils ont des enfants.
Perso, j’ai pas d’enfants, mais le running me fait le même effet.
Et pour exploiter au maximum les effets de la loi de Parkinson, voilà 3 méthodes que je te conseille d’appliquer dès maintenant dans ton organisation hebdomadaire :
Mets le sport dans l’agenda.
La loi de Parkinson te prouve que les deadlines fonctionnent.
Si tu fais du sport en club, c’est parfait : tu sais que tu as rendez-vous à une certaine heure pour t’entraîner et que tu dois donc arrêter de travailler au plus tard 30-40mn avant.
Mais si tu cours tout seul comme moi ? T’as aucune deadline et tu peux tout à fait te dire “j’irai quand j’aurai fini de travailler”.
Mais spoiler ! “quand j’aurai fini de travailler”… C’est pas une deadline.
Parce que tu sais très bien que t’as jamais vraiment fini de travailler.
Le business ne s’arrête jamais de tourner et tu pourrais toujours te trouver une tâche supplémentaire sur laquelle avancer.
Résultat, ta journée s’étire jusqu’à tard et quand tu lèves le nez de ton écran : il est trop tard pour aller courir.
La solution est toute bête : inscris le sport dans ton agenda pro.
De la même manière que je vais à tous les calls qui sont dans mon agenda (même ceux que je n’ai pas envie de faire), je fais tous les entraînements qui y sont notés, à l’heure prévue.
La deadline a beau être totalement artificielle, ça suffit à tromper ton cerveau et à faire fonctionner la loi de Parkinson.
Si tu me crois pas, essaie :
Planifie un footing pour aujourd’hui 11h30.
Tu verras que tu vas travailler beaucoup plus vite ce matin que les autres jours de la semaine.
Lève-toi à la même heure tous les jours.
Jusqu'à cet été, mon rythme de sommeil était assez chaotique.
Je ne me couchais jamais à la même heure et j’étais souvent réveillé après 9h.
Dans l’absolu, c’est génial parce que je laisse mon corps décider du nombre d’heures de sommeil dont il a besoin.
Dans les faits c’est plus compliqué parce que j’avais toujours la sensation d’être en retard dans mes journées en commençant à travailler à 10h30.
En retard sur quoi ? Je sais pas. Mais en étant entrepreneur, c’est compliqué d’ignorer le rythme normal de la société.
En tout cas, c’était suffisamment désagréable pour ne pas en plus me rajouter une deadline pour le sport.
L’entraînement, c’était “une fois que j’aurai rattrapé mon retard parce que je me suis levé tard”.
À la rentrée, j’ai totalement repris mon organisation et j’ai changé quelque chose de tout simple :
Je me couche plus tôt.
En général je suis couché à 22h. Je discute avec ma copine, je lis sur ma Kindle et poof ! Je m’endors.
Ce qui fait que même en me réveillant à 8h-8h15, je peux commencer à travailler tôt sans sacrifier mon sommeil. (Je dors en moyenne 8h30 par nuit).
Quel rapport avec la loi de Parkinson ?
Si tu commences ta journée en ayant la sensation d’avoir déjà pris du retard, ton organisation idéale saute avant même d’avoir commencé et tu es plus susceptible d’ignorer les deadlines non-professionnelles.
”J’avais prévu d’aller courir à 17h, mais je suis à la bourre aujourd’hui alors ça attendra.”
Pour éviter ça et respecter les deadlines que tu te fixes, adopte un rythme de sommeil plus régulier.
Minimise le sentiment de culpabilité
(C’est important en particulier si comme moi tu aimes bien faire ton entraînement à une heure où tu en “censé” travailler, genre 11h.à
Ça peut arriver que tu te sentes coupable de fermer l’ordinateur en plein milieu de la journée pour partir courir.
“T’as un business à faire tourner et toi tu pars courir comme une fleur au lieu de travailler ? C’est pas sérieux.”
Si c’est ce que tu te dis à chaque fois que tu mets tes baskets, tu vas vite abandonner.
Parce que le business est déjà assez stressant comme ça pour ne pas te rajouter en plus la culpabilité de faire du sport quand t’es censé travailler.
Ce sentiment de culpabilité aura des origines très différentes selon ta situation.
Mais il y a un truc qui marche dans 99% des cas pour le faire taire…
C’est de mettre moins de tâches sur ta to-do list.
Si t’es honnête avec toi-même, tu peux facilement trouver 1 à 2 tâches que tu fais tous les jours qui ne te servent ni à gagner de l’argent, ni à gagner en compétences.
(Je pense par exemple à refaire ta bannière LinkedIn pour la 139e fois, ou à changer la disposition de ton Notion.)
Quand je ferme l’ordi à 11h, je me sens pas coupable d’aller courir pour 2 raisons :
L’entraînement est l’une de mes tops priorités de vie…
Après 2h de travail, j’ai abattu 80% des tâches de ma journée.
Je me sentirais beaucoup plus coupable et j’apprécierai beaucoup moins ma sortie running si je savais qu’une montagne de travail m’attendait en revenant.
Mais si je sais que l’après-midi je n’aurai plus que des tâches mineures à accomplir, je peux partir l’esprit léger.
Je commence toujours mes journées avec 2h de Deep Work de 9h à 11h.
Et franchement ?
On sous-estime énormément ce qu’on est capables d’accomplir en 2h de travail pleinement concentré.
Généralement, ces 2h me suffisent à finaliser le projet le plus important du jour.
Quand je me remets à mon bureau vers 13h30, ma to-do est presque vide et les tâches qui me restent sont secondaires.
(D’ailleurs, je suis beaucoup moins productif l’après-midi en 4h que le matin en 2h. La loi de Parkinson, encore une fois…)
Évidemment, mon organisation n’est pas du tout optimisée pour atteindre le million de CA le plus rapidement possible.
Mais tu me suis depuis un moment, tu dois commencer à savoir que j’optimise pas ma vie pour le cash.
En revanche, j’ai créé un système qui me permet de développer mon business sereinement tout en me laissant suffisamment de temps libre pour m’entraîner et devenir un meilleur coureur.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !
Avant de te laisser, un petit rappel pour les fêtes qui arrivent :
C’est pas en te privant de reprendre une part de bûche que tu profiteras au max de ton Noël.
Fais-toi plaisir, mange ce que t’as envie de manger…
C’est pas Noël tous les jours 😉
Bonnes fêtes !
Wow. Je me reconnais tellement dans cette newsletter !