La philosophie qui guide ma vie et mon business depuis 3 ans
Qu'est-ce que ça veut dire d'être un athlépreneur
Salut à toi jeune athlépreneur !
Je suis toujours à Budapest, et je crois que c’est l’une des meilleures villes pour les sportifs.
Dans chaque parc, tu trouves une piste réservée aux coureurs et un paquet d’installations pour faire de la musculation, du foot, du basket.
Sur ma photo, tu vois un bout de la piste de 5kms qui fait le tour de Margaret Island, au milieu du Danube.
J’ai jamais vu ça ailleurs.
Après deux éditions écrites à l’arrache (soyons honnêtes), bienvenue dans la première édition officielle du Club des Athlépreneurs.
Ma mission : t’aider à traiter ta santé physique avec autant de sérieux que ton business (ou pour le dire plus simplement, te faire lever ton cul de ton fauteuil de bureau.)
Depuis que je parle de ma vie de coureur sur LinkedIn, je reçois beaucoup de messages d’entrepreneurs qui me demandent comment concilier sport et business, comment trouver le temps, etc.
C’est de tout ça qu’on va parler, en mode 0 bullshit.
(T’as remarqué comme tout le monde dit “0 bullshit” aujourd’hui ? C’est tellement utilisé que c’est devenu une formule 100% bullshit.)
Aujourd'hui, on va définir ensemble ce qu'est vraiment un "athlépreneur".
Est-ce juste un entrepreneur qui fait du sport ?
Ou quelqu'un qui intègre les principes du sport dans sa vie professionnelle ?
Ou juste un entrepreneur qui aime bien regarder l’athlé pendant les JO ?
Le suspens est insoutenable :
D’où sort ce concept ?
L’athlépreneur, c’est pas juste un terme honteusement inspiré du Philopreneur de
C’est d’abord une philosophie qui me guide depuis que j’ai lancé mon premier business en 2020.
À l’époque, je suis encore athlète au Stade Français Athlétisme.
Je m’entraîne 6 jours sur 7 et notre coach nous envoie en compétition presque tous les 15 jours, aux 4 coins de l’Ile-de-France.
Et puis arrive le confinement.
(J’ai vraiment l’impression que 99% des histoires business de ces 2 dernières années commencent au moment du confinement)
Du jour au lendemain, j’arrête totalement de m’entraîner et je me retrouve avec des heures libres chaque semaine dont je sais pas trop quoi faire.
En trainant sur YouTube, je tombe dans l’entonnoir classique Vidéos de développement personnel > Vidéos de productivité > Vidéos business.
Comme j’ai rien de mieux à faire et que mon stage en télétravail m’ennuie à mourir, je décide de lancer un petit blog de course à pied pour partager mes conseils et vendre du coaching pour les débutants.
(Side note : ce business s’est cassé la figure le jour où j’ai réalisé que les gens n’en avaient pas grand-chose à faire de ce que je racontais. Mais ça sera peut-être une histoire pour une prochaine édition.)
J’adorais courir, mais j’étais pas un passionné de coaching et de pédagogie sur la course à pied.
Si j’ai lancé ce business, c’était d’abord pour moi :
Pour alimenter ce blog, je devais en apprendre davantage sur la course. Et pour ça, je devais... courir.
Plus je courais, plus je gagnais en expérience, plus j’avais de matière pour créer du contenu et donc développer mon business.
J’avais créé un cercle ultra-vertueux où ma forme physique était le moteur de mes performances business.
J’avais pas encore mis un mot là-dessus, mais le concept d’athlépreneur était déjà là.
Et ça tient en 3 grands principes :
Les piliers de l’athlépreneur
Avant de te dire ce qu'est vraiment un athlépreneur, commençons par ce qu'il n'est PAS :
Un obsédé de la perf’ :
Je cours entre 70 et 100kms par semaine, je vais bientôt passer à 2 entraînements par jour certains jours et intégrer de la prépa physique.
J’ai de grosses ambitions sur le plan sportif, et j’essaie d’aligner mon entraînement avec ce que je veux accomplir.
Mais ce n’est pas du tout une obligation. L'athlépreneuriat, c'est pas une question de chrono ou de chiffres d'affaires, mais plus une question d'état d'esprit et d'approche.Un passionné d’athlétisme :
Non, être athlépreneur ne signifie pas forcément que tu fais de l'athlé.
Un athlépreneur, c’est un athlète au sens large du terme. (Même si j’avoue que l’idée d’un entrepreneur qui quitte un call en disant “je dois vous laisser, j’ai lancer de javelot à 17h” me fait bien marrer.)Que tu fasses du yoga, de la natation, de l’aquaponey ou du crossfit : l’essentiel c’est d’être en mouvement.
Peut-être que le terme sportipreneur aurait été plus adapté ? Mais je trouve que ça sonne moins bien.
“Sporti” ça rime avec Tchoupi, et Tinky Winky. Est-ce qu’en voyant ce gars, tu penses business ?On est d’accord.
Le Workaholic en Survêtement :
Si tu bosses 15h par jour et que tu fais 10mn de sport le soir, t'es pas athlépreneur : t'es juste un entrepreneur en route vers le burnout.
L'objectif, c’est l’équilibre entre santé physique et performance business.
Maintenant que c’est plus clair, voilà les 3 principes fondateurs de ma philosophie de l’athlépreneur :
Dualité des Identités :
J’ai rencontré tellement d’entrepreneurs qui n’existent qu’à travers leur business. Leur vie, c’est leur entreprise et rien d’autre.
Si leur business bat de l’aile, c’est leur vie entière qui est remise en question.
L’athlépreneur lutte contre ça en se définissant par le sport ET par le travail.
Il fait le choix de ne pas choisir entre ses 2 casquettes : celle du sportif et celle de l'entrepreneur.
Il n’est ni 100% entrepreneur, ni 100% athlète, il cherche l’équilibre entre les deux.
Le cercle vertueux sport <> business :
Le sport et l’entrepreneuriat sont complémentaires.
Une meilleure santé physique améliore la capacité à se concentrer et à gérer son stress. Le sport aide aussi à prendre confiance en soi et à gérer l’échec.
À l’inverse, le succès business demande de la patience, de la discipline et une capacité à faire son autocritique.
Toutes ces qualités sont transférables d’un domaine à l’autre. L’athlépreneur crée un cercle vertueux où ses progrès sportifs se traduisent par des progrès business et inversement.
L’engagement long terme :
L'athlépreneur comprend que le succès business comme la réussite sportive sont le fruit d'un engagement mois après mois, année après année.
Il ne cherche pas les hacks ou les quick wins mais mise sur la régularité pour obtenir des résultats à long terme.
Il ne veut pas faire un coup puis disparaître, il veut bâtir quelque chose de stable dans le temps.
Je vais être honnête, je n’avais pas réfléchi à ces 3 piliers avant cette semaine. Mais je me rends compte que je vis comme ça depuis que j’ai commencé à entreprendre.
Sii c’est une philosophie qui te parle, j’ai un seul truc à te demander :
Réponds à cet email en me partageant les sujets que tu voudrais que j’aborde dans les prochaines éditions.
Ça m’aidera à comprendre ta situation et à adapter mon contenu en conséquence.
Bouge bien, bosse dur.
À la semaine prochaine !
PS : Ça te dirait que j’ajoute une section “build in public” dans chaque newsletter ?
Je pourrais partager le récap de ma semaine sportive mais aussi business.
En donnant tous les chiffres, les succès, les échecs, mes objectifs du moment.
Dis-moi ce que t’en penses :
Super concept Sami ! Tu ne m'as rien piqué, tu t'es juste inspiré et c'est très bien ainsi !
Budapest, meilleure ville pour les sportifs après Annecy non ? ;)